Les règles douloureuses : un fléau pour les femmes

Les règles douloureuses : un fléau pour les femmes

Les règles douloureuses : un fléau pour les femmes 

Les règles douloureuses, autrement appelées dysménorrhées dans le langage médical, font partie des troubles gynécologiques les plus courants et sont donc communes à presque toutes les femmes. Saviez-vous qu’elles sont la première cause d’absentéisme chez la jeune femme et la première cause d’absentéisme scolaire chez les adolescentes ?

Les plus touchées sont celles dont l’âge est compris entre 16 et 20 ans puisqu’environ 85 % d’entre elles en sont atteintes, contre 25 % pour l’ensemble de la population féminine alors en âge de procréer ! 

Les douleurs liées aux règles ont différentes causes et sont la plupart du temps accompagnées d’autres symptômes comme des nausées, des vomissements, une dyspepsie, des diarrhées etc. Bien que cela puisse paraître anodin, c’est loin d’être le cas. En effet, selon leur fréquence et leur intensité, ce genre de troubles peut considérablement impacter la vie des femmes, voire même, leur gâcher.

Alors que certaines femmes souffrent uniquement pendant la période des menstruations, d’autres se retrouvent handicapées pendant la période de prérègles, c’est ce que l’on appelle les « syndromes prémenstruels » ou encore lors de la période d’ovulation.

 

Heureusement, dans la majorité des cas, ce trouble reste bénin et ne prend pas trop de proportions. On peut donc assez facilement soulager les douleurs et autres désagréments à l’aide de traitements naturels ou non. Cependant, lorsque les douleurs deviennent invalidantes et reviennent systématiquement à chaque cycle, il vaut mieux aller consulter son médecin car cela pourrait être le signe d’un problème plus grave comme un dérèglement hormonal, de l’endométriose, le syndrome des ovaires polykystiques et tout un tas d’autres choses. Mieux vaut éliminer toutes ces pistes afin de trouver un traitement naturel adapté.

 

Pourquoi les règles font-elles si mal et quelles solutions existent-ils pour les soulager ? Nous vous aidons à comprendre les différentes causes et les symptômes possibles afin de pouvoir appréhender cette période plus sereinement mais nous vous donnons aussi de nombreux conseils pour vous permettre de soulager vos douleurs menstruelles, quelles qu’elles soient. Vos règles ne seront bientôt plus vues comme un fardeau grâce à nos précieux conseils…

 

Qu’est-ce que les dysménorrhées exactement : signes avant-coureurs, symptômes et causes ? 

« Dysménorrhée » est le terme médical employé pour parler des crampes menstruelles ressenties par beaucoup de femmes qui sont menstruées. Certaines ont seulement quelques douleurs qui ne sont pas nécessairement invalidantes tandis que d’autres souffrent le martyre.


Les douleurs pelviennes caractéristiques ressenties durant cette période se situent essentiellement au niveau du bas ventre mais peuvent aussi irradier jusqu’à l’abdomen, aux hanches, aux jambes, aux reins, au rectum, au périnée ainsi qu’à la région lombaires. Elles se présentent sous la forme de tiraillements, de spasmes, de crampes pouvant parfois s’apparenter à des contractions, ou ressembler à des coups de poing voire à une sensation de pesanteur.

 

Ces douleurs commencent peu de temps avant ou au début de la période menstruelle et durent généralement pendant la première phase, c’est-à-dire entre un à trois jours.

On peut reconnaître un pic de douleurs au deuxième et troisième jour du cycle. Elles peuvent aussi s’accompagner de maux de tête, de nausées, de vomissements, de diarrhées ou encore de constipation.

Dans un tel contexte, il y a notamment pas mal de cas d’anémie ferriprives. Ressentir l’ensemble de ces symptômes est fatiguant et complique la vie quotidienne de millions de femmes à travers le monde en raison d’une symptomatologie qui est à l’origine d’un fort retentissement social avec un absentéisme accru et une multiplication des rendez-vous médicaux.

 

Quelles sont les causes des douleurs menstruelles ?  

Durant chaque cycle, l’utérus de la femme se prépare à accueillir un embryon. Ainsi sa paroi interne, la muqueuse utérine, aussi appelée « endomètre », s’épaissit de manière à préparer une sorte de nid pour le futur embryon fécondé.

Or, s’il n’y a pas de fécondation, l’endomètre ne sert plus à rien et l’utérus l’expulse. C’est là que surviennent les règles. Elles arrivent à chaque fin de cycle chez les femmes menstruées. Le myomètre – le muscle utérin – finit alors par se contracter pour expulser le sang des règles ainsi que les débris de l’endomètre. Il se fait aider dans ce processus par les prostaglandines, des molécules pro-inflammatoires sécrétées dans le sang qui agissent comme des hormones.

Néanmoins, lorsque l’on est très jeune, que notre cycle n’est pas encore régulier, ou lorsque l’on est atteinte de diverses pathologies ou troubles gynécologiques, il peut arriver que le corps sécrète trop de prostaglandines. Cela provoque une contraction plus violente de l’utérus, ce qui engendre des règles douloureuses et donc la dysménorrhée, qui peut être primaire ou secondaire.

 

La dysménorrhée primaire

La dysménorrhée primaire apparaît dès l’adolescence, au début des règles et est habituellement sans gravité.

Elle concerne des douleurs qui ne sont pas causées par des troubles d’ordre gynécologique. Il s’agit de crampes subies par énormément de femmes en raison d’une présence élevée de prostaglandines – des substances chimiques semblables aux hormones, libérées au cours de la période des règles – qui causent alors d’importantes contractions utérinesdouloureuses. De plus, il a été révélé que les femmes souffrant de dysménorrhée plus grave ont également un taux très élevé de vasopressine, une autre hormone qui rend les contractions plus intenses et les douleurs plus aigües.

En résumé, on peut citer comme causes des dysménorrhées primaires :

 

  • Une augmentation du taux de prostaglandines qui sont responsables des contractions douloureuses ;
  • Une augmentation du taux de vasopressine, qui entraine des anomalies au niveau de la contraction de l’utérus ;
  • Une insuffisance lutéale ;
  • Des troubles vasomoteurs ;
  • Des anomalies congénitales à l’image d’un utérus cloisonné ou en cas d’hymen non perforé, d’hypoplasie utérine, de diaphragme vaginal, d’obstacle cervical etc.;
  • Une dystrophie ovarienne.

La dysménorrhée secondaire

La dysménorrhée secondaire, apparaît quant à elle plus tardivement, au bout de plusieurs cycles normaux et correspond à des douleurs causées par l’un ou l’autre trouble gynécologique sous-jacent, tel que l’endométriose, l’adénomyose utérine qui est une tumeur non cancéreuse située dans la paroi musculaire de l’utérus avec des caractéristiques similaires à celles de l’endométriose, un léiomyome utérin ou d’autres pathologies comme des infections diverses, des polypes, un fibrome utérin etc.


La dysménorrhée secondaire relève donc majoritairement de causes organiques comme :

  • L’endométriose ; 
  • Des synéchies post-curetage ; 
  • Une infection congénitale chronique ;
  • La dystrophie ovarienne ;
  • Une mauvaise contraception, trop dosée en œstrogène ou un DIU en cuivre (stérilet). Le stérilet peut effectivement augmenter la concentration en prostaglandines dans le sang, ce qui provoque des douleurs plus importantes lors des règles. Si l’on vous a prescrit des antalgiques et qu’ils ne suffisent pas à calmer vos douleurs, vous pouvez demander à ce que l’on vous remplace votre stérilet actuel par un DIU au lévonorgestrel. ;
  • Un obstacle cervical tels que des polypes ou un myome.

 

Règles douloureuses, nausées et vomissements : le rôle des prostaglandines

Puisque les prostaglandines – permettant la contraction du muscle utérin nécessaire à l’évacuation du surplus de sang et de muqueuses – sont sécrétées par le sang, il se peut qu’elles arrivent dans d’autres parties du corps. C’est pourquoi elles peuvent également être responsables d’autres symptômes comme la diarrhée, les nausées et les vomissements. Dans ce cas là, un traitement symptomatique pourra être demandé au médecin généraliste dans le but de soulager les désagréments de manière ponctuelle, le temps des menstruations.

 

Les solutions contre les règles douloureuses : prévention et traitements

Après avoir parlé de tout ce qui pouvait causer les règles douloureuses ainsi que les autres symptômes qui en découlent, parlons un peu de toutes les solutions auxquelles nous pouvons avoir recours pour les soulager, voire les éradiquer.

 

Comment prévenir les douleurs menstruelles ? 

Le meilleur des traitements reste encore la prévention. Avec une bonne hygiène de vie, il est tout à fait possible de limiter les symptômes ou même de les faire disparaître. En prenant diverses mesures, vous pourrez lutter contre l’hyperproduction de prostaglandines ou au moins réduire leur action pro-inflammatoire…


Premièrement, une activité quotidienne, même douce, telle que la marche ou la natation, est bénéfique en tout point de vue. Le simple fait de bouger son corps active la circulation sanguine et celle de la lymphe, tout en augmentant votre métabolisme. Le sport à juste dose éloigne aussi l’inflammation chronique mais attention à ne pas tomber dans l’excès car faire de l’exercice à outrance peut être tout aussi dangereux que de ne pas en faire, voire davantage ! 


Deuxièmement, il faut faire attention à son alimentation en évitant ce qui est trop gras, trop sucré et trop salé. Cela peut sembler simple mais beaucoup de personnes ne font pas attention à ce qu’elles ingurgitent au cours d’une journée et se jette sur tout et n’importe quoi le moment des règles venu. Comme c’est une période où l’on a tendance à avoir des fringales, un bon moyen de les contrer est de ne pas faire de régime restrictif juste avant l’arrivée des règles. En effet, le corps a besoin de plus de calories que d’habitudes pour faire face au chamboulement hormonal induit par les règles ainsi que la fatigue. Vous priver ne fera donc qu’augmenter vos sautes d’humeur et vous fera craquer sur des aliments qui ne sont pas recommandés pour vous en cette période.

 

Des études ont démontré qu’en mangeant moins gras avant et pendant les règles, les douleurs étaient diminuées chez la plupart des femmes. Les règles sont moins douloureuses mais aussi moins abondantes.

 

Évitez également le stress qui mettrait votre corps dans de mauvaises dispositions pour accueillir vos menstruations. Pour ce faire, en plus du sport, vous pouvez essayer des techniques de relaxation comme la méditation ou la cohérence cardiaque et bannir les produits excitants comme le thé, le tabac, l’alcool, le café etc. 

 

L’alimentation à favoriser pendant les règles 

Pour garder votre corps en bon état de marche et mieux vivre la période des règles, favorisez les aliments riches en :

Oméga-3

Magnésium,

Potassium 

Vitamine E.

Buvez beaucoup d’eau et privilégiez les fruits, les légumes ainsi que les sucres lents.

L’alimentation à éviter pendant les règles

En évitant ou en diminuant votre consommation de certains aliments, vous pourriez réduire les symptômes qui vous font souffrir avant, pendant et après vos règles.

Pour ce faire, diminuez la teneur en sel et en sucre de vos aliments, tout comme la caféine, la théine et les sodas.

Évitez évidemment la consommation d’alcool et de tabac car ils augmentent les crampes, la rétention d’eau et perturbent l’humeur.

Enfin, tenez-vous loin des aliments gras et des produits laitiers car ils ont tendance à favoriser la contraction de l’utérus.

Soulager naturellement les douleurs liées aux règles 

Faire appel à des solutions naturelles permet de lutter efficacement contre les différents maux liés aux règles douloureuses sans avoir à faire de compromis sur sa santé. Les remèdes et astuces naturels que nous vous présentons sont sans risques et bien tolérés. Vous n’aurez pas d’effets secondaires néfastes mais cela ne vous empêche pas de consulter votre médecin avant tout nouveau traitement. Ces solutions naturelles sont :

 

  • L’application d’une bouillote bien chaude sur le bas du ventre ou d’une compresse infusée à la camomille;
  • Boire des tisanes à la valériane ou toute autre plante aux effets calmants et antispasmodiques ; 
  • Vous mettre à l’aromathérapie avec des huiles essentielles telles que l’ylang-ylang et la sauge sclarée, qui sont redoutables contre ce type de douleurs. Attention car bien que naturelles, les huiles essentielles ont des propriétés puissantes. Renseignez-vous sur les contre-indications et demandez l’avis d’un pharmacien ou d’un médecin.
  • Tout comme l’exercice physique (pratiqué régulièrement avant et pendant la période menstruelle) peut soulager la douleur, l’acupuncture, la digitoponcture et la neurostimulation transcutanée le peuvent aussi. 
  • La pratique du yoga est également reconnue comme un bon moyen de soulager son stress et des douleurs diverses.
  • Des études ont démontré la performance de certaines thérapies non médicamenteuses pour amenuiser les douleurs liées aux règles. Elles sont axées sur la relaxation, la méditation, la répartition des activités et la thérapie cognitivo-comportementale.

Les compléments alimentaires à base de : 

  • Framboisier, qui a la capacité de détendre le muscle utérin et d’atténuer les contractions, tout en possédant un effet régulateur de l’équilibre hormonal ;
  • Zinc et de cuivre. Que vous souffriez d’hypo ou d’hypersécrétion, ces deux oligoéléments ont tous deux une action régulatrice sur les sécrétions hormonales ;
  • Alchémille (ou Alchemia vulgaris), dont les feuilles ont des vertus contre les problèmes de règles ;
  • Achillée mille-feuille (ou Alchillea millefolium), qui a une action sédative aussi bien sur l’utérus que les ovaires. Il est aussi réputé pour calmer les spasmes ;
  • Cannelle une plante médicinale aux vertus antispasmodiques puissantes. Elle peut calmer les douleurs liées aux spasmes de l’utérus et est même recommandée en cas de migraines. 
  • Gattilier, qui est un arbuste fleuri donnant naissance à un fruit capable de contribuer au confort avant et pendant le cycle. Il soigne les règles irrégulières ou absentes et soulage les syndromes prémenstruels ; 
  • Saule blanc, pour ses actifs lui valant le titre « d’aspirine végétale » ;
  • Mélisse officinale, pour ses propriétés calmantes exceptionnelles. Elle est incroyablement efficace en cas de spasmes ;
  • Vitamines B6 et de magnésium car ils permettent à eux d’eux le maintien d’un bon équilibre de l’état émotionnel. La vitamine B6 est indispensable à la transformation de l’acide linoléique en prostaglandines mais elle veille également au maintien du bon ratio entre sodium et potassium, à l’intérieur de nos cellules. Le magnésium, de son côté, est important pour luter contre le stress et il aide aussi à combattre les symptômes du SPM, comme la sensibilité des seins ou encore la rétention d’eau ;
  • Huile de bourrache et d’onagre, qui en étant des précurseurs de prostaglandines, elles jouent un rôle essentiel dans le soulagement de telles douleurs ;
  • Inositol, ou vitamine B7, qui est un sucre naturel synthétisé à partir du glucose. Bien qu’on ne risque pas d’en manquer étant donné qu’on la synthétise nous-même, une supplémentation en inositol peut s’avérer très utile dans le cadre de troubles menstruels. C’est un nutriment qui agit à la fois sur les problèmes gynécologiques (notamment l’infertilité et les règles douloureuses), le syndrome métabolique et ses corollaires, la prise de poids et le diabète, ainsi que sur certains troubles psychiatriques comme la dépression etc. ;
  • Curcuma, qui a la particularité d’agir sur les douleurs ovariennes grâce entre autres à son action anti-inflammatoire à spectre large ;
  • Ortie, car cette plante est un remède ancien, qui a la particularité de réduire les saignements tout en apportant une bonne dose de fer ;

 

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1 commentaire

Arlette Lukoki

Arlette Lukoki

Coucou salut juste quel cure je peux faire pour le regle douloureux et le prix pour commander merci

Coucou salut juste quel cure je peux faire pour le regle douloureux et le prix pour commander merci

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