L'infertilité féminine

L'infertilité féminine

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L’infertilité féminine  

Si vous souffrez de problèmes d’infertilité, sachez tout d’abord que vous n’êtes pas seules et que cela est bien plus courant qu’on ne le pense. 

L’infertilité, qui correspond à la difficulté à concevoir, touche près d’un couple sur six. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle touche les deux sexes de manière quasiment égale puisqu’entre 40 à 50 % des cas d’infertilité recensés sont causés par des facteurs féminins et autant le sont par des facteurs masculins. Les autres cas correspondent à des infertilités inexpliquées et sans causes apparentes.

La bonne nouvelle est que rien n’est perdu même si vous êtes dans ce dernier cas. En effet, les traitements pout infertilité, qu’ils soient naturels ou non, fonctionnent également sur les personnes dont les causes de l’infertilité ne sont pas connues.

De la même manière, il existe de nos jours des traitements capables de traiter efficacement la plupart de ces causes, pouvant résulter de divers troubles ou dysfonctionnements gynécologiques, comme l’endométriose, un dysfonctionnement ovarien, des polypes utérins, l’obstruction des trompes de Fallope etc. ou simplement d’éléments comme le stress ou encore l’alimentation (excès de gras, consommation d’alcool).

Des progrès considérables ont été réalisés en termes de procédures de diagnostique et de plus en plus de traitements ont vu le jour. De plus, selon les estimations, l’infertilité n’est avérée qu’au terme de deux années de rapports sexuels non protégés mais surtout, à l’inverse de la stérilité, elle n’a pas de caractère définitif.

Cela signifie que vous avez la possibilité d’agir directement sur les causes de votre infertilité diagnostiquée ou d’améliorer votre fertilité par le biais de traitements médicamenteux mais aussi de votre hygiène de vie ainsi que de traitements naturels. Quelles sont les causes exactes, comment faut-il les interpréter et surtout quels sont les traitements naturels les plus susceptibles de vous aider ?

La fertilité féminine : comment cela fonctionne ?

Les femmes, par définition, naissent avec tous les ovules qu’elles garderont jusqu’à la fin de vie. À la puberté, le corps de la femme commence à produire les hormones responsables de la maturation et la libération des ovules. À ce moment-là, une femme possède jusqu’à environ 45 000 ovules qui fonctionnent selon le cycle menstruel, aussi appelé cycle féminin. Ce dernier dure entre 25 et 32 jours, en commençant par le premier jour des règles et se termine le premier jour des règles suivantes, tout en se poursuivant tant qu’il n’y a pas de fécondation. La durée du cycle régulier de chaque femme peut varier en fonction de plusieurs critères et étapes de leur vie, comme des facteurs génétiques, des chocs émotionnels, un cycle immature, la péri-ménopause etc. C’est lui qui prépare chaque mois, depuis la puberté jusqu’à la ménopause, le corps de la femme à accueillir une grossesse.

Le cycle menstruel est un mécanisme qui fait intervenir différentes hormones en trois phases. Ce sont les hormones sécrétées dans notre cerveau et nos ovaires, qui vont déclencher les différentes phases du cycle :

1. La phase œstrogénique (ou folliculaire)

Cette phase commence le premier jour des règles et dure habituellement 14 jours. Au début de chaque cycle, un groupe de follicules abritant pour la plupart un ovule, commencent à grandir et à se développer grâce à l’hormone FSH (l’hormone folliculostimulante) alors sécrétée par l’hypophyse, une glande située à la base du cerveau. Finalement, un seul follicule parvient à maturité alors que les autres meurent en suivant un processus normal d’atrésie folliculaire. Les ovaires produisent ainsi les œstrogènes permettant à l’endomètre de s’épaissir de manière à accueillir un œuf, si fécondation il y a.

2 .La phase progestéronique (ou lutéale)

La deuxième phase du cycle menstruel commence, quant à elle, après l’ovulation et dure deux semaines.

Durant cette phase, la structure cellulaire temporaire provoque la production d’œstrogènes – permettant la stimulation du cerveau qui libère à son tour l’hormone lutéinisante (LH) – et une grande quantité de progestérone. Le col de l’utérus est stimulé afin que celui-ci produise un mucus dans lequel nageront les futurs spermatozoïdes.

L’ovulation se produit via la montée de la LH qui libère l’ovule par le follicule dominant. À ce stade, nous nommons le follicule « corpus luteum ».

Ce dernier, ayant libéré l’ovule, dégénère. Il se transforme en corps jaune et sécrète de la progestérone afin de préparer la muqueuse utérine (l’endomètre) à la nidation de l’embryon. Si aucune fécondation n’a lieu ou si l’ovule fécondé ne s’implante pas, le corps jaune commence à rétrécir et disparaît, la progestérone chute, l’utérus élimine la membrane qui la tapissait et les règles se déclenchent.

Les différentes causes de l’infertilité féminine les plus courantes

L’âge

La fertilité décline lorsqu’une femme avance en âge. Ce déclin de fertilité commence généralement à l’approche de la trentaine. À ce stade, il évolue lentement jusqu’à l’âge approximatif de 37 ans, où il s’accélère. À partir de 40 ans, on considère que la fertilité de la femme tombe en-dessous de 10 %. De ce fait, il est très rare qu’une femme à l’approche de la cinquantaine ou encore plus âgée, arrive à procréer naturellement. Les ovules étant eux aussi âgés, ils ne peuvent plus ni être fécondés ni être implantés et les médicaments n’arrivent plus à les stimuler aussi facilement qu’à l’époque, quand ils étaient plus jeunes. Il faut également savoir qu’en vieillissant, en raison de l’âge des ovules, il y a un risque accru de fausses couches ainsi que d’anomalies chromosomiques chez les bébés. 

L’aménorrhée

L’aménorrhée correspond à l’absence de menstruations chez une femme. Toutefois, il y a deux types d’aménorrhée qui sont l’aménorrhée primaire et l’aménorrhée secondaire. La première est définie par l’absence de cycle menstruel survenue avant l’âge de 16 ans ou alors, dans les deux ans qui suivent la puberté. La deuxième forme d’aménorrhée survient avec l’arrêt des règles pendant trois cycles au minimum, soit 90 jours, chez les femmes qui ont déjà eu auparavant un cycle menstruel. Les causes principales de l’aménorrhée secondaire peuvent être dues à un dysfonctionnement hypothalamo-hypophysaire, une anomalie ovarienne ou une anomalie utérine. L’aménorrhée hypothalamique est elle-même souvent en rapport avec des troubles du comportement alimentaire (TCA) possiblement en parallèle de la pratique d’exercices physiques trop intenses.

Les troubles ovulatoires

Les troubles de l’ovulation représentent la première cause d’infertilité féminine. Il faut dire que la fertilité de la femme s’opère selon un mécanisme complexe, c’est pourquoi, tout ce qui peut altérer la production d’un ovocyte, empêcher sa rencontre avec un spermatozoïde ou nuire à la nidation de l’œuf, a de grands risques d’enrayer le bon déroulement du processus et ainsi, de vous empêcher de tomber enceinte.

Ici, l’ovulation ayant normalement lieu au cours de chaque cycle, est une étape cruciale pour la grossesse, sans laquelle il ne peut y avoir d’ovocyte fécondable et donc pas de fécondation. Ce processus physiologique peut être perturbé par différents éléments qui entraineront alors une dysovulation – à savoir, une ovulation rare ou anormale – ou une anovulation, qui n’est autre qu’une absence totale d’ovulation. Différentes pathologies peuvent en être la cause :

Le Syndrome des Ovaires Poly-Kystiques (le SOPK)

Le SOPK, autrement appelé dystrophie ovarienne, est une pathologie endocrinienne caractérisée par une accumulation exagérée de follicules qui ne poursuivent pas leur croissance, lors de la phase folliculaire, avec comme conséquence une dysovulation, voire même une anovulation. C’est là l’une des causes les plus importantes d’infertilité féminine avec une prévalence chez les femmes en âge de procréer de presque 12 % à quasiment 18 %.

L’hypogonadisme d’origine basse (ou insuffisance ovarienne)

Chez la femme, l’hypogonadisme se produit quand  la fonction ovarienne est altérée ou inadéquate, avec une production d’ovocytes diminuée. Habituellement, il est accompagné de niveaux d’œstrogènes et de progestérone faibles. S’il survient à l’âge adulte, l’hypogonadisme tend à interférer avec le fonctionnement reproductif normal. Une anovulation est alors entrainée par les ovaires de la femme qui ne fonctionnent plus, voire pas du tout.

L’insuffisance ovarienne prématurée (IOP) ou la ménopause précoce, arrive quand une femme de moins de 40 ans ne produit plus d’ovules fécondables. En règle générale, la ménopause naturelle se produit après l’âge de 50 ans.

L’hypogonadisme d’origine haute

InfertiltiLa sécrétion des hormones LH et FSH à l’origine des cycles ovariens, régie par l’axe hypothalamo-hypophysaire fonctionne mal lors d’un déficit en une neuro-hormone nécessaire pour la stimulation de la sécrétion des FSH et LH, d’un adénome hypophysaire à prolactine qui engendre un excès de sécrétion de prolactine alors responsable d’une dysovulation, d’une maladie générale (type insuffisance rénale ou hépatique etc.), de certains traitements ou d’un choc émotionnel, un fort amaigrissement, une activité physique excessive etc.

L’endométriose

L’endométriose est une maladie définie par la présence de tissu de la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Cela peut être les ovaires, la paroi externe de l’utérus, le vagin etc. Ce tissu, sous l’effet des hormones saigne au moment des règles. Ensuite le sang non évacué stagne, ce qui peut provoquer des inflammations, des lésions, des zones d’adhérence et même des kystes. Ces lésions peuvent endommager les trompes, nuire au fonctionnement normal des ovaires et empêcher la nidation, en fonction de leur degré et de leur localisation dans le corps de la femme.

Les anomalies tubaires – infertilité liée aux trompes de Fallope

Près de 25 % des femmes ayant des difficultés à concevoir présentent une altération des trompes de Fallope. Elles constituent l’autre lieu de passage primordial des spermatozoïdes qui doivent les remonter avant d’atteindre l’ovocyte les attendant sagement dans la partie supérieure d’une trompe. Par conséquent, si les trompes sont endommagées, les spermatozoïdes ne pourront pas passer et la fécondation n’aura pas lieu. Elles peuvent aussi parfois être obstruées, suite à une infection ou une inflammation. Dans ce cas là, la muqueuse tapissant les parois des trompes ne joue plus correctement son rôle de propulseur de l’œuf fécondé vers l’utérus et cela augmente par la même occasion le risque de grossesse extra-utérine.

On appelle ça, l’infertilité tubaire, qui peut avoir de nombreuses causes, comme la maladie inflammatoire pelvienne (la MIP), des infections sexuellement transmissibles (MST) comme la salpingite, l’infection à chlamydiae ou le gonocoque, l’endométriose, l’agénésie bilatérale des trompes, l’appendicite, une grossesse extra-utérine, des antécédents de chirurgie pelvienne etc.

Les pathologies cervicales

Lors d’un rapport sexuel et après éjaculation dans le vagin, les spermatoizoïdes doivent parcourir tout un chemin avant de pouvoir atteindre l’ovocyte. Ils doivent notamment traverser le col de l’utérus et ses cellules qui sécrètent un mucus, appelée glaire cervicale, dont le rôle est de favoriser le passage des spermatozoïdes au moment de l’ovulation ou de le gêner, selon la période du cycle. Certaines pathologies peuvent altérer la glaire cervicale que ce soit en qualité, en quantité ou en pH, ce qui empêche le passage des spermatozoïdes. Une altération du col de l’utérus ainsi que des lésions ou des sténoses cervicales apparaissent. Cela peut être du à des polypes, une infection, une anomalie des glandes endocervicales qui entraine un trouble de sécrétion, des interventions chirurgicales ou un traitement du col de l’utérus consistant à enlever des lésions précancéreuses (conisation) etc.

Les facteurs utérins

La difficulté à procréer est parfois simplement imputable à une malformation utérine ou à un problème lié à l’endomètre, trop fin ou hostile. Ces facteurs utérins peuvent être d’ordre congénitaux ou acquis, et ainsi empêcher que l’implantation du fœtus dans la cavité utérine se fasse correctement, ce qui favorise les fausses couches à répétition. Parmi ces pathologies, nous retrouvons l’utérus cloisonné, l’utérus unicorne, l’utérus bicorne, les polypes endométriaux, l’endométrite, les synéchies utérines, l’exposition au DES, les fibromes, les maladies auto-immunes etc.

L’infertilité inexpliquée (ou sans cause apparente)

Il s’agit d’une période d’infertilité avérée de plus de trois ans, au cours de laquelle non seulement les analyses de sperme et la cavité pelvienne mais aussi l’ovulation sont normales. Les patients qui ont des résultats normaux à tous ces niveaux et moins de trois ans d’infertilité constatée, ont 60 % de chances de concevoir un enfant naturellement dans les 18 mois qui suivent. C’est seulement après trois ans que ces chances ne deviennent plus que de 30 % ou moins, selon l’âge de la femme et la durée des problèmes de fertilité. D’après ces chiffres, il y a aurait au moins environ 3 % de chances par mois.

L’hygiène de vie

Pour rappel, en l’absence de pathologies reconnues, certains facteurs peuvent être en cause dans l’infertilité tels que l’âge – puisque les chances de tomber enceinte pour une femme à chaque cycle à 25 ans sont de 25 %, à 35 ans sont de 12 % et à 40 ans sont de 6 % – le surpoids, l’obésité ou la maigreur, la consommation de tabac ou d’alcool, le sport intensif, le stress etc.


Aujourd’hui, les facteurs liés aux modes de vie et aux expositions environnementales sont officiellement reconnus. Ils perturbent la fertilité aussi bien chez l’homme que chez la femme. Parmi eux, vous avez : le surpoids ou le sous-poids, les conditions de travail extrêmes (chaleur, températures très basses, longues heures passées debout ou dans les transports etc.), le stress, le manque de sommeil chronique, le café, le tabac, l’alcool, la drogue, l’exposition aux pesticides et à des perturbateurs endocriniens, l’exposition à des substances toxiques connues comme l’arsenic, le plomb, l’amiante, l’aluminium, le mercure, les parabènes, le bisphénol A etc., le sport à outrance, l’exposition prolongée à des ondes (mobiles etc.)…

Les traitements naturels pour booster la fertilité

Heureusement, il y a beaucoup d’options d’aide à la fertilité pour les femmes de nos jours. Gardez juste en tête qu’il vaut mieux demander conseil à votre médecin avant de commencer à prendre n’importe quel remède naturel.

Le gattilier

Le gattilier (Vitex agnus-castus) est une plante médicinale qui a la particularité d’inhiber la FSH et d’augmenter le LH, stimulant ainsi le corps jaune à l’origine de la sécrétion de la progestérone, indispensable à la poursuite d’une grossesse. En plus de cela, il régule le rapport œstrogène-progestérone en diminuant les effets néfastes de l’endométriose sur l’utérus. Son efficacité pour lutter contre l’infertilité féminine attribuable à une aménorrhée secondaire ou à une insuffisance lutéale a été démontrée en 1998, par des chercheurs allemands.

Les acides aminés L-lysine et L-arginine

Ils aident à augmenter le réceptivité de l’endomètre et améliorent les réponses ovariennes.

Le coenzyme Q10

Il peut améliorer la fertilité en prévenant les dommages causés à l’ADN de l’ovule et du sperme mais il augmente aussi le nombre et la viabilité des œufs ainsi que des spermatozoïdes. 

L’inositol

On l’appelle la molécule de la fertilité l’inositol, ou vitamine b7, elle permettrait notamment d’améliorer la qualité ovocitaire des femmes.

L’igname sauvage

L’igname sauvage est une progestérone naturelle qui peut être utilisée sous la forme d’une crème à appliquer localement sur des zones douce de la peau du corps, comme la poitrine, l’intérieur des bras ou le ventre, afin de maintenir de bons niveaux de progestérone.

L’ortie et la feuille de framboisier

Ils raffermissent à eux deux l’utérus et réduisent son inflammation.

Les acides gras oméga-3 et les huiles de poisson

Nécessaires pour prévenir l’inflammation de l’utérus, que ce soit avant ou pendant la grossesse, les acides gras permettent à ce dernier de ne pas être rapidement affecté. D’ailleurs, il a aussi été démontré que les huiles de poisson luttent contre le diabète gestationnel et la prééclampsie.

L’achillée millefeuille 

Considérée comme la plante de l’équilibre, l’achillée millefeuille, par son action harmonisante du système reproducteur, est indiquée pour favoriser la fertilité et la conception. 

Le curcuma

Le curcuma (rhizome) est une des plantes les plus antioxydantes et à fort pouvoir anti-inflammatoire. Il aide à stimuler le foie et la vésicule biliaire pour favoriser l’élimination des hormones présentes en excès. Il contribue également à diminuer l’inflammation et prévient la formation de radicaux libres qui sont l’un comme l’autre fortement nuisibles à la santé reproductive.

Vous pouvez retrouver bon nombre de ces ingrédients clefs dans les différentes cures de la gamme Équilibre Féminin.

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